Le poète tunisien Moncef Ghachem, invité aux Voix Vives de Méditerranée, est un fils et petit fils de pêcheur. Dans son recueil ‘les Mugelières’, les décrit ainsi : « certaines barques étaient munies de ‘sautades’ (damassa), filets tramails suspendus à des roseaux posés horizontalement sur la face des eaux, ces sautades encerclent les mulets qui s’agitent et sautillent par myriades dans les grillages… »
*muge ou mulet sauteur
ici, la mer étant peu profonde, les piquets sont plantés dans le sable : vue généralepliage du filetfilets à terre avec piquetspiquets en canissesmur-barrage de filetscapéchade pour piéger les mugesvue de prèsau Musée Maritime de Carthage
comme les îles sont couvertes de palmiers, les piquets sont doublés par une ligne de palmes (DJERID) plantées, car les muges aiment l’ombre, et ils filent le long des murs de palmes, les « CHERFIAS »
et les bateaux s’approchentplus prèsplus près plus près palmes prêtes à être embarquéeset prêtes à être plantées une pêche artisanale, mais pour combien de temps encore ?
Un grand merci à Moncef, rencontré sur notre barquette qui avec Voile Latine de Sète avait participé au Festival de poésie.
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