Mais avec distance ! Très grande distance ! « GacedeFrance » s’est échoué aux Iles Malouines ou Falkland mais est vite reparti, et au loin c’est « RoyVoileLatine » de Roger, en haut à gauche…
Vérification faite, Gilles est bien là, ici et maintenant !
Pierre poursuit la restauration de la nacelle, il ponce, passe le mélange de minium et mastic,
mais pas seul, Nelly est revenue et décape.
François est sur les 2 fronts,
sur son nuage, il a noyé son tube d’étambot dans le brai
et posé le support du moteur.
Keskispass ? jouerait il de la flûte tel un moine tibétain ? ?
ça rappelle quelque chose, il travaille aussi sur le færing, avec un modèle norvégien,
ça y est tout est clair, c’est l’encornât, l’espar aurique, en forme de fourche à 2 dents…
il y a toujours du nouveau, des compétences méconnues, Sabine s’apprête à opérer…
Alexandre et Vincent sont tous deux en formation au Chantier-école « Skol Ar Mor » à Mesquer (Loire Atlantique). Ce centre est l’un des deux qui forment en France des charpentiers de marine traditionnelle. Dans le cadre de leur formation, tous les élèves doivent effectuer chaque année six semaines de stage hors école. Alexandre et Vincent ont l’un et l’autre choisi de passer trois semaines au chantier de la Plagette, encadrés par des bénévoles de l’association « Voile latine de Sète et du Bassin de Thau ».
Tous deux ont de solides motivations, bien au-delà du projet de construire et restaurer des bateaux traditionnels. Vivre dans le domaine des bateaux, voyager et travailler avec son bateau, naviguer et tout cela dans le respect de la tradition. L’un voulait être plongeur, l’autre était machiniste de théâtre (du bois et des cordages, comme sur un bateau !).
Venir à Sète, à la Plagette, dernier chantier naval traditionnel, c’est découvrir un autre patrimoine, méditerranéen, différent de celui que côtoient nos stagiaires en Bretagne. C’est se familiariser avec des modes de construction inconnus. C’est partager des expériences avec des bénévoles passionnés. C’est découvrir de nouveaux bateaux, pointus à la poupe et à la proue ! C’est se familiariser avec d’autres gréements.
Quelle surprise pour Alexandre et Vincent, en travaillant sur le Loud, de découvrir des varangues, des membrures, un étambot, une étrave, tous taillés dans du bois d’olivier. Il est vrai que le Loud, ce bateau traditionnel de travail de 10,60 m de longs, avec ses deux mâts, nous vient de Tunisie.
C’est une grande satisfaction pour Sète, pour le chantier de la Plagette, pour « Voile latine de Sète et du Bassin de Thau » d’être reconnus par nos amis bretons qui s’investissent massivement pour leur patrimoine en nous confiant deux de leurs élèves. Alexandre et Vincent ont été adoptés par les bénévoles de l’association et seront toujours les bienvenus à Sète et à la Plagette.