N’ayant jamais construit de bateau, il a contacté Guy Brouet et s’est procuré son livre sur la construction de Thétis qui fourmille de détails très concrets et très utiles pour tout apprenti charpentier de marine.
Toute la charpente, ainsi que le gréement et les avirons, sont en bois massif local, mélèze, pin sylvestre et pin à crochets (pin suffit), récoltés sur chablis dans les bois de Mongenèvre, le bordage est en pin du Granon, fourni par une scierie de la vallée de la Clarée.
Pour résoudre quelques petites appréhensions il a suffit de correspondre par mail.
Notamment pour le calfatage des bordés
Tout s’est bien passé et à la fin de l’été 2020 …
Les premiers essais de mise à l’eau sont réalisés sur un petit lac en face de chez lui afin de tester la flottabilité de l’embarcation, ainsi que sa stabilité.
Serait-elle pas un peu jalouse ?
Puis c’est le grand jour ! Le 8 octobre Arturo a navigué « pour de vrai » sur le lac de Serre Ponçon, pas top pour une première… des rafales à 17 noeuds ! mais le capitaine en a vu d’autres !
Photos de Bertrand et de Joël pour les fers à calfat !
On a rejoint les cousins de la côte catalane, reçus par les Hospital et les autres, tous très hospitaliers, très belle rencontre qui méritait de réapparaître, 14 ans plus tard, et la nacelle a navigué en mer malgré son absence de dérive !
Nous avons ré-édité pour vous, un article du Blog qui date du 5 juin 2010
À l’entrée
une maquette de galère
devinez ce que c’est
Un "renard", sur la gauche de la photo, c'est un aide mémoire en forme de rose des vents, comportant 32 "rhumbs" ou directions de vents où sont notés les caps suivis toutes les heures (4 cercles de trous pour un quart de 4 heures).
Au dessus un tableau rectangulaire pour les vitesses en noeuds mesurées au loch elles sont notées l'aide des fiches reliées par des ficelles (3 lignes de trous de 1 à 15 noeuds).
A la fin du quart de veille, l'officier pouvait reporter sur la carte les indications fournies par le renard.
Conte pour les petitous, qui supportent le confinement héroiquement; écrit par un adhérent
Il était une fois dans une ile singulière, Un petit bonhomme qu’on appelait moustique ça c’était pas son vrai nom ! En fait il s’appelait Tobin, Mais il parlait tellement dans les oreilles des gens. Il disait bzz bzz bzzz, bzz bzz bzz, bzz bzz, … Qu’on l’appela moustique! Bref Moustique adorait la nacelle de son grand père Un petit bateau en bois tout peint en orange et rouge Une nacelle à fond plat Qu’on appelle Bella Latina Et qu’on peut voir accroché à l’une des échelles Du vieuuuuuuuuuuuuuuuuux …….. Chantier des Voiles Latines de Sète Mais aussi du Bassin de Thau
Il est tout là bas, au bout du canal Royal Là où le Grand Mistral souffle à pleines joues, Et fait tourner à fond les grandes ailes des éoliennes de Villeveyrac
Mais attention ! Quand à l’entrée de l’Etang Vers le phare de la Point Courte, le canal se creuse de vagues panachées, Il n’est pas bon de s’y aventurer. D’ailleurs, Si jamais vous passez sous les deux ponts, en bateau, quand souffle le Mistral Les passants à pied, emmitouflés Vous diront non … N’y allez pas Et les passagers du TGV agiteront leurs dix doigt En vous criant ça va pas !!
Ce qui veut dire la même chose.
Bref dans ce vieux chantier, il y a De vieilles échelles qui plongent dans l’eau de l’étang Fabriquées avec des vieilles poutres et de vieux rails Sur lesquels roulent des vieux chariots Tirés par un vieux treuil Sur lesquels on trouve des vieux bateaux en bois
Ainsi que dans l’immense vieux hangar Et dans l’atelier qui est vieux comme le reste
Car ils attendent tous d’être réparés Pour retrouver une nouvelle jeunesse
Car c’est si beau de voir naviguer sur l’étang Ces vieux bateaux le soir leurs belles voiles dans le vent.
Tout autour travaillent de vieux grand pères qui ont tous des petits fils Et c’est là que reprend l’histoire de Moustique et son Grand Père Vieux Marin
Le matin très tôt Moustique se lève prend sa canne à pêche et descend au chantier
Il détache Bella Latine Qui est amarrée avec une corde en chanvre et un nœud très spécial Le nœud de chaise,
Plus fort dessus tu tires, bien plus fort il se serre Mais se défait sans rire, facilement mon cher
Moustique hisse l’antenne en haut du mât Défait les nœuds plats des garcettes Pour libérer la belle voile latine Qui se gonfle à mauvaise main
Et file sur l’eau vers la balise de Rouquerols
Attention aux récifs Moustique connaît les lieux Il affale l’antenne Jette l’ancre, sort sa ligne,
pêche, quelques dorades Mais il est bien lourd ce poisson Moustique tire, c’est difficile, tire c’est difficile….. Et voit soudain apparaître un vieux sac en cuir Plein de choses bizarres et intéressantes Il y a un bouteille avec un bouchon ça brille là dedans …et ça cogne. Moustique n’en croit pas ses yeux C’est le génie de l’Etang qui veut sortir Il regarde de plus près…
sur un tout petit morceau de papier il lit :
Si tu me laisse partir hé mon ami moustique Je te donne sans mentir, la pinoche magique
Moustique défait le bouchon Le génie se transforme en géant Et s’envole au Rajasthan Pour revoir sa maman Qu’il n’a pas vu depuis mille ans Mais c’est une autre histoire… Auparavant il laisse tomber dans la main de Moustique la pinoche magique
Boum crack, Moustique a oublié le récif Il regarde le plancher de Bella Latina Il y a un jet d’eau, il y a un trou .Que faire ? Il sent dans sa main quelque chose qui bouge et qui crie C’est la pinoche magique qui lui dit « Prends moi au bout de tes doigts Et pousse moi dans le trou Je m’occupe du reste » « Mais tu es tout petit » lui dit Moustique « Fais c’que j’te dis », lui répond pinoche
Pas plus tôt dit que fait, dans le trou posé il se gonfle comme un ballon, débordant des deux cotés
Plus de danger, il n’y a plus qu’à écoper Reprendre la barre et filer vers le chantier Ou l’attend son grand père Vieux Marin qui ronge son frein Tout content de voir son tit fils Moustique plein d’entrain Et de dorades, car il est très gourmand, Vieux Marin Et très curieux de voir ce qu’il y a dans le sac en cuir !!!! Et vous les enfants ?????
René
PS: pinoche, petit cône en bois pour boucher un trou dans la coque.
Et pour réveiller nos facultés créatrice Jacques nous envoie cette aquarelle de Michea d’un boutre
On suit Ulysse, hier en Italie, aujourd’hui à Minorque, au pays des matins calmes, un petit bijou non pollué (en 2008).
On est bien chez les voileux latineux
ok mais où est le mât, c’est pas plutôt un taud ?
bon, ya quand même des camettes, et même doubles, très accueillantes
et un petit chantier niché dans la verdure
mais le top, c’est l’auberge espagnole où l’on amène son bateau !
des maisonnettes, « des magasins » comme à la Pointe !
ils tiraient les barquettes au moyen de pièces de bois pour les faire glisser
ça a l’air vieux dis donc, mais ya aussi du ciment et une espèce d’haltère en caoutchouc ! ?
pour rouler et passer la marche ! trop fort !
et pendant qu’Ulysse visite, s’attarde, note (le rusé) les avancées technologiques pour les copier (le malin, c’est lui le cheval de Troie), Pénélope, bien cachée, attend…
Les « Cinque Terre » en Italie du Nord, 5 villages de pêcheurs perchés, au bord de la mer, où les barques n’ont guère de place mais sont partout; à Manarola ou Vernazza par exemple.
dans la rue principale
suspendue, au petit port
très chics dans leurs costumes de bagnard
il y a aussi des bers pour monter les barques avec des pièces en bois en travers pour mieux glisser
à Levanto il y un peu plus de place et les rails nous emmènent…